Critique : Johnny English, le retour

 

Un film de Oliver Parker avec Rowan Atkinson, Daniel Kaluuya, Gillian Anderson. Sortie le 19 octobre 2011.

 

 

Le MI7 s’était juré de ne jamais plus jamais faire appel à ses services, mais Johnny English est éternel et c’est rien que pour notre plaisir.

 

Note : 3/5

 

Planquez vous ! Johnny English est de retour. Retiré en Chine après n’avoir pas réussi à protéger le président du Mozambique, l’agent secret 00 + 0 est rappelé pour tenter de déjouer un complot contre le Premier Ministre Chinois, pour le meilleur et surtout pour le pire.  Johnny English, énième pastiche de James Bond, avec Austin Powers ou OSS 117, rappelle également l’inspecteur Clouseau pour le côté gaffeur. Notre héros est un vrai boulet pour le Royaume mais une bénédiction pour nos zygomatiques. Avec ce deuxième opus, Rowan Atkinson nous prouve qu’il est totalement capable de s’émanciper de son rôle de Mr Bean même si les deux personnages sont aussi « cons » l’un que l’autre. Le génie comique de l’acteur est pour beaucoup dans la réussite du film qui n’a pas l’ambition de proposer un scénario des plus originaux.

 

© Studio Canal

 

Toutefois, ce film n’a rien à envier à la franchise des 007 : scènes d’action, gadgets high-tech dernier cri et tour du monde sont au rendez-vous entre deux gags hilarants. Mais alors que le héros de Ian Fleming se débrouillait seul, Johnny English est lui accompagné d’un assistant, qui fait office de cerveau du tandem, en la personne de Daniel Kaluuya tout droit sorti de la série britannique Skins. English a par ailleurs lui aussi des « girls » autour de lui dont la trop rare Gillian “Scully” Anderson que l’on retrouve avec délectation dans le rôle de la chef du MI7. On notera aussi LE clin d’oeil à 007 avec la présence de Rosamund Pike, James Bond Girls de Meurs un autre jour. Ainsi, l’intérêt de Johnny English, le retour repose en grande partie sur la performance de Rowan Atkinson et sur l’accumulation de gags mais c’est parfois aussi ce qu’on demande à une comédie et le contrat est rempli haut la main sans aucune prétention de révolutionner le genre.

 

Une suite drôle et sans prétentions. Que demander de plus ?