Place aux stars pour ce troisième numéro de l’Antre du DTV dans lequel vous apprendrez que certains noms connus se sont glissés dans les étagères de vos vidéoclubs. Un gage de qualité ? Réponse(s) ci dessous !
Hold-Ups de Rob Minkoff. Avec Patrick Dempsey, Ashley Judd, Tim Blake Nelson. Disponible en DVD & Blu-Ray depuis le 1er février chez Bac Films.
Mais que fait donc le réalisateur du cultissime Roi Lion dans l’Antre du DTV ? On serait en droit de se poser la question tant son Hold-Ups ne manque pas de charme. Sorte d’Ocean’s eleven version grosse lose, cette sympathique comédie met en scène deux gangs ayant décidé de braquer la même banque au même moment sous les yeux d’otages ahuris. Un pitch totalement baisé prétexte à une enfilade de situations délirantes où les bons mots fusent de partout. Pas franchement original, le film de Minkoff est toutefois porté par une galerie de personnages totalement frappadingues duquel émergent Patrick Dempsey et Tim Blake Nelson. Le premier a la classe en émule de Sherlock Holmes tandis que le second se montre diablement croustillant en redneck con comme un balais. Techniquement, le DVD est des plus correcte avec un master de très bonne tenue. Coté son c’est aussi du tout bon avec deux pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1 faisant un judicieux usage des enceintes. Pour ce qui est des bonus il faudra toutefois se contenter d’une poignée d’interviews des acteurs.
Note film : 3,5/5
Note DVD : 3,5/5
Rebel de Spencer Susser avec Joseph Gordon-Levitt, Nathalie Portman, Rainn Wilson. Disponible en DVD & Blu-Ray depuis le 3 janvier 2012 chez Seven Sept.
Mais que font Joseph Gordon-Levitt et Nathalie Portman dans l’antre du DTV ? Du baby sitting à en croire cette comédie dramatique où le Joseph Gordon-Levitt interprète un Pascal le grand frère trash qui va aider un petit garçon et son papounet à passer le difficile cap du deuil. Dis comme ça Rebel semble très guimauve mais se démarque davantage par sa propension à ne jamais verser dans le pathos pour mieux dérouler une ambiance assez mélancolique. Parfois facile, Rebel dresse toutefois un beau tableau du spleen enfantin et délivre un beau message sur la réconciliation. Notons la prestation tout en finesse d’un Rainn Wilson (Super) dans un contre emploi total. Techniquement, le transfert s’avère honnête en dépit de quelques grésillements visibles ici et là. Pour ce qui est des pistes sons, les mixs anglais et français Dolby Digital 5.1 sont à l’image du film : discrètes. Les bonus eux jouent la carte de la futilité à l’exception d’un bon making of.
Note film : 3/5
Note DVD : 3/5
Arena, les gladiateurs de la Mort de Jonah Loop avec Samuel L. Jackson, Kellan Lutz, Johnny Messner. Disponible en DVD et Blu-Ray depuis le 4 janvier 2012 chez Sony Pictures Home Entertainment.
The Spirit n’est pas le seul nanar jalonnant la filmographie de Samuel L. Jackson. Preuve en est avec ce Arena, sorte de Rollerball du très pauvre dans lequel un émule de Gary Daniels est séquestré et contraint de mener des combats à mort pour gagner sa liberté. Face à lui saluons la prestation tout en finesse de Kellan Lutz, transfuge de Twilight, ressemblant ici à un Ryan Philippe sous stéroides et aussi charismatique qu’un plan de rigueur grec ! Techniquement, le Blu-Ray s’en sort honorablement avec des pistes anglaise et française DTS_HD Master Audio 5.1 et un transfert impeccable. Niveau bonus, circulez il n’y a absolument rien à voir.
Note film : 1/5
Note Blu-Ray : 2,5/5
Transit d’Antonio Negret avec Jim Caviezel, James Frain, Diora Baird. Disponible en DVD & Blu-Ray depuis le 3 janvier 2012 chez Seven Sept.
Le temps aidant nous sommes de moins en moins étonné de voir Jim Caviezel squatter de moins en moins les salles obscures. En passe de devenir le Christophe Lambert ricain (l’expressivité en moins c’est dire !), le Jésus de Mel Gibson porte littéralement sur ses épaules ce DTV au pitch très 80’s. Surprise : alors que Transit aurait pu se révéler aussi ronflant qu’un téléfilm passant le dimanche après midi sur M6, il se révèle au contraire bien burné. Efficace et frontal, le film d’Antonio Negret ne lésine pas sur les scènes d’action et se permet même quelques poursuites automobiles savamment orchestrées. 90 minutes durant, le film ne nous lâche pas d’une semelle au point qu’on se demande bien pourquoi il ne s’est pas frayé un chemin au cinéma. Le DVD, à l’avenant, propose un bon master (pour de la SD) et des pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1 faisant un judicieux usage des satellites. Dommage que les bonus ne répondent pas présent, un petit making of ou un commentaire audio n’auraient franchement pas été de trop.
Note film : 3,5/5
Note DVD : 2 ,5/5
Bunraku de Guy Moshe avec Josh Hartnett, Ron Perlman, Demi Moore. Disponible en DVD & Blu-Ray depuis le 1er décembre 2011 chez Seven Sept.
Josh Hartnett, Demi Moore, Woody Harrelson, Ron Perlman… ca se bouscule au portillon de Bunraku, OFNI totalement barré largement influencé par Sin City. Puisant aussi bien dans le chanbara que dans le western ou le polar, le film de Guy Moshe est une sorte de melting pot visuellement très inventif mais un peu trop foutraque pour remporter totalement l’adhésion. Visiblement doué, le réalisateur multiplie les audaces scéniques au détriment d’une intrigue simpliste et prétexte. Reste le plaisir de retrouver un cast très investi et visiblement content d’être là. Seul le japonais Gackt fait un peu tache en sur jouant à mort son personnage de samouraï revanchard. L’éditeur n’étant pas connu pour bâcler ses éditions c’est sans surprises que l’on se retrouve avec un DVD techniquement au point tant du point de vue de l’image que du son. Par contre la déception se retrouve une nouvelle fois du coté de suppléments qui brillent par leur absence.
Note film : 3/5
Note DVD : 3/5
The Violent Kind des Butcher Brothers avec Cory Knauf, Taylor Cole, Bret Roberts. Disponible en DVD et Blu-Ray depuis le 4 janvier 2012 chez Pathé Vidéo.
Après l’inégal mais touchant The Hamiltons, les Butcher Brothers reviennent avec The Violent Kind. Réflexion un peu lourdingue sur la violence innée de l’homme, The Violent Kind commence plutôt bien et s’annonce d’emblée comme un mix intéressant entre Sons of Anarchy et Assaut. Las, la suite prend un tout autre virage et navigue à vue entre SF concept à la Quatrième Dimension et horreur pure. Il en résulte un film inégal qui aurait gagné à être beaucoup plus simpliste dans son approche. A trop brouiller les cartes The Violent Kind fait office de film de petit malin en dépit de réelles fulgurances. Dommage. Le master proposé ici respecte l’identité craspec’ du film et conserve un grain significatif. Pour ce qui est du bonus, il faudra se contenter ici d’un bon making of. C’est déjà ça !
Note film : 2/5
Note DVD : 3/5
Voilà qui conclue ce nouveau numéro au casting quatre étoiles. Depuis janvier d’autres stars ont investis les DTV de Bruce Willis (Braqueurs) à 50 cent (Itinéraire manqué) en passant par Spike Lee (Miracle à Santa Anna). Les vidéoclubs seraient ils les nouvelles salles obscures ?