L’année 2012 aura été mouvementée sur bien des points. En matière de cinéma, elle a été marquée par le sceau de la diversité. Alors que 2013 arrive à grands pas, l’équipe de Cinevibe fait le point avec un Top forcément éclectique. Et vous, qu’est ce qui vous a marqué en 2012 ?
TOP 10 Rédaction
- The Dark Knight Rises
- Take Shelter
- Moorise Kingdom
- De Rouille et d’Os
- Starbuck
- Skyfall
- Martha, Macy, Marlene
- Looper
- Amour
- Laurence Anyways
TOP 10 Rédacteurs
Raphael Borfiga
1. The Dark Knight Rises
Un épilogue magistral et sombre de la trilogie. Les qualités impressionnantes du film (la performance de Tom Hardy, le scénario, la musique) gomment les quelques défauts (le happy end, la prestation de Marion Cotillard et le rôle anecdotique de Catwoman).

2. Skyfall
Le film qui réconciliera plus d’un fan de James Bond avec Daniel Craig en 007. Un méchant enfin à la hauteur et fou comme on les aime. Une vraie bonne mise en scène, une chanson titre mémorable. A part une James Bond gril française encore une fois sous exploitée, la mission est réussie.

3. La Dame de Fer
Ceux qui s’attendaient à un film politique ont été déçus mais les fans de Thatcher ont pu apprécier ce portrait réussi d’une des femmes les plus courageuses et tenaces du XXème siècle avec en prime deux Oscars hyper mérités pour les maquilleurs et Meryl Streep.

4. Prometheus
Même si ce n’est pas la prequel d’Alien tant attendue, le générique d’ouverture et plusieurs scènes angoissantes comme la « césarienne à vif » en font une réussite.

5. Le Prénom
Servis par de très bons acteurs, excellent Patrick Bruel, et un très scénario, voici la comédie française de l’année.

6. Parlez moi de vous
Une Karine Viard émouvante pour un film très touchant et qui vous prend aux tripes.

7. The Secret
Thriller horrifique moins classique qu’il n’y paraît avec un final politiquement incorrect et cynique à souhait.

8. La cabane dans les bois
Entre survival, film de zombies et film de monstres, l’idée de départ est des plus originales et le résultat gore et malin.

9. Projet X
Eloge de la débilité et de la jeunesse décadence, Projet X est un film complètement barré qui mérite le coup d’œil pour son côté «sans limite ».

10. Blanche Neige et le chasseur
Outre l’esthétique gothique qui donne à cette version plus d’épaisseur que le film avec Julia Roberts sorti également cette année, le film vaut surtout pour la présence et la prestance de Charlize Théron en reine ensorcelante aux magnifiques costumes et que l’on laisserait bien nous piétiner sauvagement.

Jonathan Deladerrière
- Des Hommes sans loi
Tout est jouissif et maitrisé dans ce film. La réalisation d’Hillcoat, la peinture de l’intrigue, la reconstitution, la partition de Nick Cave… Et Tom Hardy… Inoubliable. LE meilleur film de l’année et de loin.

2. Le territoire des loups
Quelle claque ! Il aurait pu être le premier. Quel Liam Neeson et surtout quel final ! Une bombe de tension.

3. Detachment
Par le réalisateur de l’inoubliable American History X, Detachment offre un rôle une nouvelle fois emplis de profondeur pour un Adrien Brody en état de grâce; Bouleversant.

Faut il vraiment une raison ? Un retour bienfaisant dans la Terre du Milieu…

5. Take Shelter
Une plongée en enfer dans une psyché malade magnifié par un Michael Shannon incroyable. Un très beau film qui reste en mémoire.

6. The Dark Knight Rises
Rien à dire, Nolan clôt sa trilogie avec brio et emporte Tom Hardy vers les cimes des acteurs contemporains dans un rôle terrifiant. Bravo, c’est du très bon boulot.

7. Moonrise Kingdom
Un peu de finesse dans un monde de brute. C’est joli, très bien mis en scène et sacrément bien interprété. Ludique et bien qu’un peu naïf, c’est simplement bénéfique… Merci.

8. Prometheus
Sujet casse gueule, Ridley Scott aurait pu se prendre le mur en plein visage mais réussit son pari en redéfinissant les codes d’une création appartenant désormais à l’imaginaire collectif. Pas vraiment terrifiant, il sauve son film grâce à une écriture crédible et un final spectaculaire.

9. Trust
Lorsqu’on quitte la salle la larme à l’œil, on se dit que David Schwimmer n’a pas forcément loupé le coche. Entêtant et effrayant, Trust est absolument à voir.

10. Dark Horse
Un Solondz en pleine possession de ses moyens qui dresse un portrait au vitriol d’une Amérique de paumés. Génial et très bien vu !

Ilan Ferry
- Cheval de guerre
Spielberg rend hommage à John Ford et au cinéma de manière plus globale dans ce superbe film d’aventure. Beau et épique !

Film d’espionnage intense aux multiples ramifications , La Taupe est aussi et surtout une sublime radioscopie de la solitude portée par des acteurs géniaux.

3. The Dark Knight Rises
Nolan clôt brillamment sa trilogie du chaos et nous offre une conclusion à la fois belle et tragique. Dense à en filer le vertige !

Histoire d’amour et de douleur, le dernier Audiard ausculte les sentiments humains avec pudeur et rage. Le doux uppercut de 2012.

5. Des Hommes sans Loi
Après les sauvages The Proposition et La Route, Hillcoat continue d’analyser la cellule familiale pris dans l’insoutenable engrenage de la violence. Des paysages superbes, des personnages magnifiques… Que demander de plus ?

6. Avengers
LE film de super héros qu’on attendait depuis des années. D’une générosité sans bornes, Avengers réconcilie fans et néophytes dans un pur blockbuster taillé sur mesure pour le grand public.

7. Starbuck
No soy David Wosniak… La comédie de l’année n’est pas française mais québecoise. D’une tendresse infinie, Starbuck nous transporte entre rires et larmes avec une sincérité désarmante.

8. Les Bêtes du sud sauvage
Entièrement portée par son personnage principal (jouée par la géniale Quvenzhané Wallis), ce premier film est une ode à la vie illustrée par des images d’une rare intensité. C’est beau !!!

9. Martha Marcy May Marlene
Sobre, sombre, dérangeant… Martha Marcy May Marlene décrit l’aliénation avec une rare délicatesse grâce notamment à la présence d’une Elizabeth Olsen lumineuse. A la fois beau et terrifiant.

Par sa mise en scène et son sens du rythme d’une rare fluidité, Cloclo prouve par l’image que nos amis américains n’ont pas le monopole du biopic musical réussi. Sans jamais prendre de gants, Siri décrit une personnalité ambivalente bien loin du portrait aseptisé tant redouté.

Leslie Guyomard
Du jamais vu. Rian Johnson nous téléporte dans un univers futuriste empreint d’une réalité crue et nous suggère, sur fond de réalisation, scénario et jeu d’acteurs en béton, que l’important consiste à vivre le moment présent.

2. De Rouille et d’Os
Inutile de contester l’inscription de ce film dans la compétition officielle du Festival de Cannes puisqu’elle est amplement méritée. En « entremêlant » les genres, le tragique de circonstance et le comique de situation, Jacques Audiard rend hommage à sa réputation en même temps qu’il table sur une thématique – celle de la reconstruction – et une mise en scène délicate.

Romain Duris n’est pas de ceux qui se prêtent à la concession : on aime ou on déteste. En choisissant avec astuce de tourner dans cette comédie « Rose » bonbon, aux couleurs pastel des sixties, il forme avec la jeune révélation Déborah François un couple pétillant, rafraichissant, tout bonnement populaire.

Rebelle, soit une princesse 2.0. tonitruante qui n’en fait qu’à sa tête, une gamine délurée au pays des kilts, une tornade rousse dont la tignasse signée Pixar représente en soi une prouesse artistique, nous, on adhère.

5. Skyfall
Retour aux James Bond old school de notre enfance, avec à la fois le charisme et le flegme britanniques qui ont fait la renommée de la franchise et une réalisation détonante aux sonorités hollywoodiennes. Sans oublier le glorifiant morceau d’Adèle qui compose le générique.

6. Starbuck
Sans conteste LA comédie de l’année. Et pour cause, il faut bien avouer que nos confrères québécois font preuve d’un certain savoir faire dans ce domaine. Sur un sujet déjanté – un donneur de sperme qui se doit d’assumer la paternité de 533 enfants – Starbuck se révèle une véritable pépite d’humour tant en ce qui concerne les dialogues que le jeu d’acteurs, mis en relief par une réalisation simple, au plus près des protagonistes.

7. Broken
Le film coup de poing, au propre comme au figuré, de l’an 2012. A travers le destin brisé d’un quartier, le point de vue d’une enfant, innocence incarnée dans un monde dépravé. Face à la violence à laquelle le quotidien est rompu, cette bulle de sensibilité exacerbée exclut les âmes sensibles.

Le combat idéologique entre Freud et son adepte Jung desservi par Viggo Mortensen et Michael Fassbender, rodé depuis Shame aux rôles de torturés réfractaires au politiquement correct. David Cronenberg supervise le duo avec une réalisation épurée, qui confère une impression de papier glacé fidèle aux personnages.

9. Magic Mike
Sous son enrobage frivole, Magic Mike est un film beaucoup plus sombre et profond qu’il n’y parait, posant par le biais d’un angle inédit la question des prises de décision, des aléas de la vie et du passage à l’âge adulte.

10. Millénium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes
L’adaptation américaine tant attendue du best-seller de Stieg Larsson a tenu ses promesses. Les images ultra choquantes du viol de Lisbeth Salander, signées de la main du maître David Fincher, trotteront longtemps dans un coin de notre esprit. A quand l’exécution du deuxième tome ?

Yohann Marchand
Une torture émotionnelle dans la lignée de Funny Games. Une sublime déclaration à cette petite mort qui nous brise le cœur. Michael Haneke fait mal mais nous rend plus fort.

2. De Rouille et D’os
La Belle et la Bête selon Jacques Audiard. Un conte rugueux à la violence sous-jacente qui pervertie notre naïveté. Fini la poésie, place à une vulnérabilité indicible. Un amour à cœur ouvert.

3. Looper
Quand Matrix rencontre Star Wars dans un futur à la Blade Runner, ça donne une série B à la Yippee ka yay mother fucker ! Un OFNI qui redéfinit les frontières entre le film indé et le blockbuster d’anticipation. Un futur classique.

4. La Chasse
Festen 2.0 : Thomas Vinterberg continue de régler ses comptes en famille en distillant cette fois-ci le doute. Car en chacun sommeille un monstre, même innocent. Un procès d’intention très dérangeant.

5. Ted
Ou l’incarnation de l’enfulte trentenaire, las des pérégrinations sentimentales à la HIMYM. Une comédie dramatique complètement barrée, cynique mais pleine de tendresse, qui pousse à une introspection des plus étranges… Ted, je t’aime. Moi non plus complèteront les filles exaspérées d’être sous son charme.

6. Take Shelter
Les Mayas se sont peut-être plantés mais Jeff Nichols avait vu juste. Notre société est vouée à imploser. Une prémonition apocalyptique vue par le prisme d’un esprit dérangé. Un trip métaphorique effrayant sous les traits de l’excellent Michael Shannon.

Après Bug, William Friedkin se la joue à nouveau huis-clos malsain. Faire accepter l’immoral comme un savoir vivre respectable, tel est sa mission avec ce thriller décalé. Toujours à la limite du grand guignolesque, le film dérape alors dans un final réaliste au nihilisme exacerbé. Un WTF jouissif ! Respect.

Stallone, Schwarzenegger et Willis sont sur un bateau. Van Damme est un mouton et Norris un loup solitaire. Pourquoi les films d’action à papa c’était mieux avant ? Parce que les papis eighties font de la résistance ! Traquer, Trouver, Tuer : y’a que ça de vrai !!!

9. La Cabane dans les Bois
Il fût un temps où les films d’horreur n’en avaient rien à foutre : du fun, du gore, de l’anticonformisme bordel !!! Digne d’un épisode d’X-Files mixé à la Quatrième Dimension, la Cabane est une mise en abîme d’un genre en continuelle évolution. Un bijou cauchemardesque.

10.Bullhead
Déjà que chez Audiard Matthias Schoenaerts était une bête sensible, le voilà qu’il rempile dans le rôle de la brute au grand cœur. Mais ici tout se joue des apparences : ni film comique ni dramatique ni policier. Bullhead est avant tout un film sensoriel, intimiste, pudique. Un patchwork qui vous le glace le sang et vous fait verser une larme, le sourire aux lèvres. Bouleversant.

Elli Mastorou
1. Moonrise Kingdom
Le plus beau film de l’année, par mon réalisateur fétiche : couleurs vives, géométrie des plans, musique rétro, acteurs formidables, émotion palpable et larmes de joie. Ma palme d’or 2012. Wes, contacte mon agent.

2. Amour
Difficile de sortir intact du chef d’œuvre du réalisateur autrichien. Un film aussi simple et brutal que l’existence, avec des acteurs qui ont fait fondre mon petit cœur fragile.

3. Laurence Anyways
Pour la beauté des images, le timing parfait de la musique, et Melvil Poupaud qui assume sa féminité : le troisième opus du surdoué canadien est aussi réussi que les précédents, même s’il tire en longueur.

4. The Broken Circle Breakdown (sortie en Belgique)
Un des plus beaux films belges de l’année : Johan Heldenbergh et Veerle Baetens émeuvent autant qu’ils donnent envie de danser sur du bluegrass.

5. Argo
The Town m’avait déçue, mais Argo m’a enchantée : Ben Affleck est aussi crédible en acteur qu’en réalisateur dans cette histoire vraie rondement menée au casting truffé de stars du petit comme du grand écran US.

Malgré l’air éternellement blasé de Kristen Stewart, Walter Selles réussit à être aussi fidèle au contenu qu’à l’esprit du bouquin de Kerouac dans ce road-movie ambitieux, avec un Garett Hedlund solaire.

7. La Tête la première (sortie en Belgique)
Joli premier film d’une réalisatrice belge ambitieuse, La Tête La première est une histoire de rencontres délicieusement désinvolte, et le duo Alice de Lencquesaing-David Murgia fonctionne à merveille.

Charlize Theron règle ses comptes avec son adolescence dans un film qui fleure bon les 80s. Le réalisateur de Juno confirme son talent pour les films sauvagement teenage.

9. Shame
Aimer un peu trop le porno n’est pas très grave quand l’esthétique est aussi maîtrisée. Même si la forme prime sur le fond, Michael Fassbender confirme son talent d’acteur, nu comme habillé.

10. Le Prénom
La bonne surprise française de l’année ! Un huis-clos théâtral hilarant très rythmé, qui donne matière à réflexion sur des sujets de société.

Amandine Thebault
1. Laurence Anyways
Suite au très prometteur J’ai tué ma mère, Les Amours imaginaires, bien que brillants, nous avait un poil déçus. Xavier Dolan revient en force avec Laurence Anyways et signe ici un troisième film magistral, tant sur la forme que sur le fond. Proche du sommet, Melvil Poupaud et Suzanne Clément portent avec poigne et justesse un récit sans équivalent. La plus belle histoire de l’année, sublimée par une photographie d’exception. Puissant.

2. Oslo 31 aout
La magnifique errance d’un homme en suspens, hésitant entre hier et demain, rêves et désillusions. Juste et cruel, Joachim Trier nous flanque la plus élégante gifle de l’année. Inspiré du » Feu Follet » de Drieu La Rochelle, il exprime ici avec une finesse déconcertante l’indicible sentiment d’une génération oppressée par la société dans laquelle elle évolue. Un éclatant malaise dont on ne sort pas indifférent. A voir absolument.

3. Take Shelter
Jeff Nichols signe le film le plus surprenant de l’année. On s’attendait à un récit catastrophe comme tant d’autres, on va bien au delà. Michael Shannon, juste exceptionnel, parvient à rendre ses émotions presque palpables, donnant au film une dimension sensorielle rare. La folie du personnage, au préalable canalisée par le corps, les murs, le cocon familial, contraste intelligemment avec le monde extérieur et ses vastes étendues, laissant place à une atmosphère douteuse constante. Envoutant.

4. Moonrise kingdom
L’ enchantement dont on ne voudrait jamais sortir. De l’aventure, des personnages décalés et la promesse d’un sourire qui ne nous quitte pas du début à la fin. Un hommage merveilleux à l’enfance et à la tendre fragilité d’un premier amour. Anderson manie la légèreté avec un talent sans égal. Un conte frais, déjanté et sans fausses notes. Juste ravissant.

5. Holy Motors
Dérangeant et troublant au possible. Leos Carax réussi un coup de maitre en offrant au cinéma une expérience hors du commun. Le spectateur est mis à rude épreuve. Constamment questionné, bouleversé par des codes singuliers, absorbé par une beauté sans nom. Les plus décoiffés prendront le temps d’un entracte musical qui vaut le détour pour souffler. Denis Lavant, absolument grandiose. Le dénouement, tel un coup de baguette magique, un coup de génie.

6. Martha Marcy May Marlene
Un premier film sombre qui prend des risques en traitant d’un sujet lourd, le tout sous l’angle d’une ballade dans le temps, aux fausses allures nostalgiques. Une esthétique aiguisée et vaporeuse qui contraste avec une violence constante, suggérée et insidieuse, donnant ainsi au récit sa bonne dose d’angoisse et de malaise. Elizabeth Olsen crève l’écran.

7. La Terre outragée
La petite histoire dans la grande Histoire. Michale Boganim nous plonge dans le drame de Tchernobyl du point de vue des personnes qui ont vécu l’évènement sans jamais tomber dans le sensationnel. Malgré des longueurs, le film mérite l’attention car intimiste, ambitieux et singulier. Il faut aussi souligner l’investissement particulier de la réalisatrice qui a voulu tourner sur les lieux de la catastrophe. Un film important pour son propos.

8. Starbuck
Starbuck et sa bande de joyeux lurons se jouent d’un sujet délicat avec finesse. Drôle et émouvant, le film vaut le détour pour son idée originale et ses dialogues affutés. Une histoire de famille pas comme les autres qui fait du bien au moral.

9. Bellflower
Malgré des maladresses et une esthétique abusivement arty qui peut laisser septique, on embarque dans ce délire trash et mélancolique. Une super caisse, des flammes, une histoire de potes et d’amour repoussée jusqu’aux dernières limites. Le tout rythmé par une bande son remarquable. Un premier film sulfureux, bourré d’énergie, qui ose la prise de risques et qui nous emmène loin… même si au final on ne sait pas trop où, c’est justement ce qu’on aime.

10. Avé
Un road movie poétique qui, malgré quelques clichés, nous entraine loin à l’Est en compagnie de personnages attachants. Avec ce premier film aux moyens modestes, Konstantin Bojanov rend hommage à la beauté des rencontres fulgurantes. Abordant la question du mensonge qui empoisonne les relations, on ne retient que l’authenticité de l’instant, toujours filmé avec franchise.

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